Dans cet article nous allons partir à la rencontre de Juliette Trouillet, alumni de la promotion TIS 2020.
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Vous êtes diplômé(e) de la spécialité Technologies de l’Information pour la Santé. Qu’est-ce qui vous a attiré à postuler dans cette spécialité ?
En sortie de PACES, j’avais besoin de me projeter dans un métier en lien avec le milieu hospitalier. Après mon année de PEIP Post-PACES et au moment du choix de la spécialité j’avais plusieurs options. La TIS m’est apparue comme la spécialité qui rassemblant tous mes critères : la santé, le biomédical, et l’informatique (là où la spécialité GBM semblait exclusivement biomédical, ce qui me faisait un peu peur).
En quoi la formation TIS, vous a-t-elle préparé au monde professionnel ?
Une des particularités de la spécialité TIS est la découverte du milieu professionnel dans lequel nous allons être amenés à travailler. Au-delà des stages classiques (fin 4A et fin 5A) qui nous permettent de découvrir le métier d’ingénieurs TIS (ou équivalents), nous avons 2 stages supplémentaires. Ils nous permettant d’entrer en immersion totale dans le monde hospitalier, à la découverte des réels besoin métiers. A cela s’ajoutent certaines matières (Introduction au monde de la santé, organisation d’un CHU) qui nous donnent des éléments de plus. A l’arrivée en entreprise, nous connaissons donc déjà bien le contexte dans lequel évoluent nos clients et les besoins auxquels répondent nos solutions.
Quel a été votre parcours professionnel ?
J’ai débuté il y a 5 ans en tant qu’alternante chez Enovacom lors de ma 5A. A la suite de mon contrat pro, j’ai été embauchée comme Consultante implémentation (en charge de petits projets), puis ai rapidement évolué vers un poste de Chef de projet implémentation (en charge de plus gros projets, avec parfois plusieurs ressources).
Quelle fonction avez-vous actuellement ? Dans quelle entreprise ?
Depuis 2 ans, j’occupe le poste de Pilote d’activité Grands Comptes, ce qui signifie que je gère partie de l’activité d’autres chefs de projets et consultants implémentation sur les sujets de nos clients dit « grands comptes ».
Quelle est votre journée type ?
Mes journées sont occupées par des réunions, des interventions chez les clients, et des réponses aux sollicitations externes et internes. Les réunions peuvent être externe comme par exemple des cadrages du besoin avec mes clients, des tests techniques, ou du suivi de projet, mais elles peuvent également être internes et concernent alors du reporting auprès de ma hiérarchie, des informations sur l’évolution des produits, etc. Concernant les interventions chez les clients, il s’agit, à distance, d’intervenir sur leur solution Enovacom et de les paramétrer et adapter pour répondre au besoin. De manière plus ponctuelle, je me déplace chez mes clients principalement pour les former.
Quels enseignements et quelles compétences issues de cette formation vous servent-elles encore aujourd’hui ?
De manière générale et à travers la diversité des sujets et des matières étudiées en TIS, j’ai appris à m’adapter rapidement et facilement monter en compétence. Techniquement parlant je me sers beaucoup des cours de XML et d’algorithmie/logique. Encore une fois, la diversité est telle que toutes les notions apprises et le vocabulaire acquis sert au quotidien en fonction de l’interlocuteur côté client.
Quels conseils donneriez-vous à un étudiant ou une étudiante qui hésite à intégrer la spécialité TIS ?
Le choix de la filière peut être compliqué car il y a beaucoup de choix. Et s’il est difficile de se projeter dans les matières que l’on va rencontrer, il est à ce stade quasiment impossible de se projeter dans un futur métier d’ingénieur TIS. Mon premier conseil serait de s’adresser aux étudiants TIS ou aux diplômés ; la plupart seront ravis de partager leur expérience. Ce conseil vaut également au long des 3 années de TIS, qui sont toutes intéressantes mais aussi challengeantes, et cela peut être intéressant de prendre un peu de recul de temps en temps !
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