Pendant plus d’une heure et demi, les invités ont développé leurs points de vue diversifiés sur les différentes voies de l’entrepreneuriat, les impacts environnementaux et sociaux de leurs activités, et les conditions de leur viabilité.
Pour Jeff Knoepfli, président co-fondateur de Survoltage, et ancien diplômé de l’école, le territoire grenoblois est très innovant et c’est important d’entretenir cette caractéristique. Survoltage, qui se propose d’aider les particuliers à optimiser leur consommation d’électricité, a réalisé une levée de fonds, en fin d’année 2024, auprès d’investisseurs locaux.
Selon Clément Métais, également ancien diplômé de l’école, et en cours de développement de son activité d’accompagnement des entreprises à la transition écologique, le réseautage est une fonction clé dans le processus de création. Il est accompagné dans sa création par une coopérative d’activité qui s’occupe des aspects administratifs, ce qui lui permet de se focaliser sur son métier.
Quant à Guillaume Rico, fondateur de Alpes Mesure, qui équipe en capteurs des bennes à déchets pour optimiser la collecte, il affirme faire l’inverse d’une start-up : aller doucement, par étapes. La question essentielle porte, selon lui, sur l’utilité de l’activité : les coûts et les émissions de gaz à effet de serre diminuent chez ses clients, des communautés de communes.
Enfin, Sylvain Cathebras, responsable communication chez Alma Scop Grenoble, a expliqué ce qui distingue une société coopérative ouvrière de production (SCOP) d’une société commerciale classique : l’entreprise y est vue comme un bien commun. Chez Alma, des indicateurs ont été créés pour mesurer les impacts sur 4 piliers : gouvernance démocratique, partage de la valeur, épanouissement, place dans le territoire.
A l’issue de la table ronde, les étudiants et les apprentis ont pu échanger avec les intervenants invités autour d’une collation.
Un grand merci aux invités qui ont partagé leurs expériences avec passion ainsi qu’à Thomas, Lila, Baptiste et Lucas pour l’organisation.